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Introspections et tergiversations d'un esprit troublé
28 octobre 2007

Mutations du sybarite, et autres constats poignants

Je crois que je suis en train de muter.
Si. Il y a des trucs louches qui m’arrivent en ce moment, j’vous dis.
 
1. Je travaille tous les matins. Je veux dire, officiellement, dans une entreprise, en CDI, avec toutes les implications surnaturelles que cela impose.
2.Je vais à la fac presque tous les jours. J’y vais pour prendre un ascenseur qui monte très haut, et assister à des cours. 
3.Je recherche un appartement. Pour y vivre seule et responsable, j’entends. Quelque chose qui sonne comme le début d’une vie pseudo indépendante.
4.Je suis, ô ciel, célibataire. Il était temps ? Mauvaises langues.
5.Je ne pense pas à mon poids. J’vous jure.

Vous me croyez, maintenant ?


La seule chose qui n’ait pas encore changé, ce sont mes visites hebdomadaires chez le grand monsieur à lunettes qui donne des bonbons qui font un peu mourir, et pas grossir. Là, chaque semaine, il essaye de me faire avaler quelques évidences. C’est le monsieur qui tente de me tirer vers le haut (chut, pervers).



En parlant de perversité, ma libido tire, elle aussi, vers le haut.

D’ailleurs, mesdames, elle me fait des choses bizarres, ma libido, depuis que j’ai dit STOP à ma pilule pour restriction budgétaire : elle se manifeste. Coïncidence ou relation de cause à effet ?

Quoiqu’il en soit, je me surprends à lorgner sur quelques inconnus dans le métro. L’idée n’est pas de leur taper la discut’ pour entendre l’éventail de leurs connaissances et la richesse de leur âme ; non, l’idée, c’est de baiser.

Quoi de plus normal, c’est ça, la libido, me direz vous ? J’ai omis un détail : l’âge de ces individus en question atteint, tout comme ma libido, des sommets. Très haut, les sommets. Fichtre.

Encore, si mon envie se portait également sur de jeunes étalons fougueux sortant à peine de leur œuf. Mais non, il me faut des rides, du poil, du qui-sent-le-renfermé, du cheveu souvent blanc, de l’expérience, de l’assurance, de la naphtaline, des cicatrices, et, surtout, de la BONNE baise. Allez savoir pourquoi j’ai associé « bonne baise » et « vieux » (pas par expérience).

Bien sûr, dans mes instants de lucidité, je me rends bien compte que ça sonne très « faire l’amour à papa ». Mais quand même, cela n’a jamais atteint ce niveau là de… décrépitude. Ca me troublerait que ce soit cela qui m’ait à ce point éloigné des joies de la semence fraiche.

 

Je crois que je me figure qu’un homme d’un certain âge baise mieux qu’un jeunot. L’idée de me faire prendre mon pied en prenant son temps, pendant des heures, est farouchement incompatible au jeune padawan, dans mon esprit.

Et puis, j’ai surtout envie de quelqu’un qui m’inspire l’action et tout ce qui s’en suit. J’ai envie de lire du putain de désir dans le regard de l’autre aussi ; ça, entre autre, ça m’inspire. Et cela fait bien longtemps qu’on ne m’inspire pas.

 



Trêve de discussions lubriques.


Mon cher docteur aux bonbons de la mort me répète qu’il faut arrêter de me remettre en question en toutes circonstances.
C’est ma mission psychédélique actuelle : arrêter de me dire que c’est à cause de moi, dès qu’il y a une merde. Arrêter de me dire qu’un connard est con avec moi parce que je le mérite. Un connard, c’est juste un connard.



J’t’invite à ma pendaison de crémaillère si tu ramènes un bon rouge, voire une belle bleue.
Donne ton âge, quand même, avant.

Hin hin hin.


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Commentaires
S
c'est ça c'est ça ... bah file la marque du vin avant ( oui, ou le nom du chateau .. c'est pareil .. )
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